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Communautarisme islamiste : nous n’attendons pas un discours d’Emmanuel Macron mais des actes

Emmanuel Macron devrait annoncer avant les élections municipales un plan de lutte du gouvernement contre le séparatisme, repoussé depuis deux ans.

POSITION DES RÉPUBLICAINS

Emmanuel Macron nous promet depuis des mois un discours pour défendre la laïcité :

  • En février 2018 déjà, Emmanuel Macron s’engage dans le Journal du Dimanche à « poser les jalons de toute l’organisation de l’islam de France durant ce premier semestre 2018 ».
  • En juin 2018, on nous annonce que sa prise de parole devrait « intervenir après l’été ».
  • Devant le Congrès en juillet 2018, Emmanuel Macron déclare vouloir poser à l’islam de France « un cadre et des règles qui s’exerceront partout de manière conforme aux lois de la République dès l’automne ».
  • Finalement, le 1er octobre, Le Parisien affirme que « sa prise de parole était finalement repoussée à l’automne. Elle ne devrait, finalement, pas intervenir avant le début de l’année 2019 ». Promesse restée lettre morte.

On nous promet à nouveau qu’il va prendre la parole d’ici la fin du mois sur ces sujets fondamentaux. Nous n’attendons pas qu’il fasse des phrases, mais qu’il passe enfin à l’acte contre l’islamisme.

Emmanuel Macron a refusé d’interdire le voile pour les accompagnants scolaires ou à l’université. Il renonce aussi à interdire les listes communautaristes comme le propose les Républicains au Sénat.

La propagation du communautarisme islamiste est particulièrement inquiétante :

  • Selon une enquête de l’IFOP (septembre 2019), 27% des musulmans résidant en France souhaitent que la charia s’impose aux lois de la République ; 59% estiment que l’interdiction du voile intégral est une mauvaise chose (+26 points en huit ans).
  • De tous les pays européens, la France a été le premier pourvoyeur de djihadistes : 40% des Européens partis faire le djihad en Syrie et en Irak étaient de nationalité française. 
  • Les atteintes à la laïcité à l’école se multiplient : il y a eu quelque 900 signalements pour atteintes à la laïcité en milieu scolaire, entre avril et juin 2019 (avec une augmentation de 37% dans le primaire).

Nous avons assisté depuis 2017 à des déclarations indignes d’Emmanuel Macron, qui s’en prenait à « la radicalisation de la laïcité » sans s’attaquer à celle de l’islam en décembre 2017 ou affirmait que « le port du voile dans l’espace public, ce n’est pas [son] affaire » en octobre 2019. Ces prises de position laissent dubitatifs quant à sa détermination à défendre notre mode de vie et la laïcité à la française. Il déclarait même à ce sujet : « tâtonnons ensemble de manière ouverte » (vœux aux autorités religieuses du 4 janvier 2018). Ce n’est pas ce que nous attendons d’un président de la République.

PROPOSITIONS DES RÉPUBLICAINS 

Face au communautarisme islamique, c’est l’heure des actes. Le 5 novembre dernier, Christian Jacob a appelé Emmanuel Macron à sortir de l’ambiguïté et à trancher avec clarté, comme nous l’avons fait au moment de la loi d’interdiction du voile intégral en 2010 ou au moment de la loi sur les signes religieux à l’école en 2004, à la suite des travaux de la commission Stasi. Le 4 février dernier, Christian Jacob a adressé une lettre ouverte au président de la République pour l’appeler à « prendre enfin à bras-le-corps ce qui sape les fondements de notre démocratie et de notre modèle de société ».

Nous devons défendre implacablement la laïcité :

  • interdire le port du voile aux accompagnatrices scolaires (les Républicains ont voté cette interdiction au Sénat le 29 octobre 2019) ;
  • interdire le voile à l’université ;
  • imposer que les imams prêchent en français et respectent la France ;
  • faire appliquer systématiquement la loi de 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public (ce qui n’est pas le cas aujourd’hui) par exemple en multipliant par 10 l’amende pour port du voile intégral (de 150 à 1500 €) et en interdisant qu’elle soit payée par des tierce personnes.

Nous devons vaincre le totalitarisme islamique :

  • expulser les étrangers ayant des liens avec les mouvances islamistes. Parmi les près de 20 000 personnes inscrites au fichier des signalés pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), on recense 3400 étrangers ;
  • fermer définitivement les lieux de culte islamistes et interdire tout financement étranger d’une association cultuelle (il demeure au moins 100 mosquées extrémistes et la loi sur la sécurité intérieure n’a permis d’en fermer temporairement que 7 en deux ans) ;
  • mettre en rétention administrative les individus les plus menaçants aux fins de prévenir des actes de terrorisme ;
  • étendre la rétention de sûreté aux crimes et délits terroristes, ce qui permettra de ne pas laisser dans la nature des terroristes toujours dangereux à leur sortie de prison ;
  • interdire le retour de ceux qui sont partis faire le djihad en leur retirant leur nationalité comme le fait le Royaume-Uni. Pour éviter leur retour, nous avons proposé de prendre l’initiative en Irak d’un tribunal pénal international, d’un Nuremberg des djihadistes, pour prononcer des peines d’exception. Ainsi ils seraient jugés, condamnés et détenus sur place. Ils ont trahi la France, ils n’ont plus leur place en France.

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