Arrêt de l’immigration de masse

Les constats :

• Emmanuel Macron affirme qu’il n’y a « pas d’envol » de l’immigration légale dont le niveau est à ses yeux « normal ». Il avait déclaré pendant la campagne présidentielle que « l’immigration, c’est une chance » et affirmé une fois président qu’« on ne peut pas parler de crise migratoire ».

Pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 255 550 nouveaux titres de séjour en 2018, un record. En deux ans, l’immigration légale a encore augmenté de 11%. Depuis les années 1990, elle a doublé. Il n’y a jamais eu autant d’immigrés sur notre sol selon l’Insee (9,3% en 2015). Non seulement le gouvernement n’a pris aucune mesure pour diminuer l’immigration légale, mais il en a même augmenté le champ des possibilités (extension de la réunification familiale aux frères et sœurs).

Un million d’immigrés légaux supplémentaire en cinq ans si rien n’est fait : ce chiffre est contesté à partir du « solde migratoire », estimé par l’Insee à + 58 000 en 2018. Mais il faut rappeler que « le solde migratoire » prend en compte les entrées et les sorties des immigrés et des natifs. C’est le flux des immigrés qu’il faut mesurer. Et il est bien de l’ordre de + 200 000 par an (+ 191 000 en 2017 selon les dernières estimations de l’Insee), soit de l’ordre de + 1 million en 5 ans si rien n’est fait.

32 261 régularisations de sans-papiers en 2018, en hausse de 4%. Depuis la circulaire Valls de 2012, plus de 200 000 sans-papiers ont été régularisés. C’est une prime à l’illégalité.

122 743 demandes d’asile déposées en 2018, en hausse de 22% en un an, un record historique. La France est déjà le 2epays européen à avoir accueilli le plus de réfugiés. En 2017, la population totale de réfugiés en France (le stock) dépasse les 337 000, 20% de plus que les Etats-Unis, trois fois plus que le Royaume-Uni (derniers chiffres du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés). Surtout, près de 90% des déboutés du droit d’asile ne sont pas reconduits dans leur pays.

Un nombre d’immigrés illégaux sans précédent : il est très difficile d’estimer le nombre d’immigrés illégaux. Un chiffre est incontestable : le nombre de bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat (accès gratuit pour les immigrés illégaux à notre système de santé) qui a doublé en quinze ans pour atteindre 315 835 en 2017. Le coût de ce dispositif avoisine le milliard d’euros : 935 millions d’euros cette année, un record historique, en hausse de 15% en deux ans.
Le gouvernement se targue d’avoir augmenté le nombre de « retours forcés » d’immigrés illégaux (+ 21% en deux ans) mais il n’a augmenté que d’environ 3 000 alors que le nombre annuel de déboutés du droit d’asile a augmenté de 16 000 en deux ans.

Nos propositions :

Ramener systématiquement sur les côtes africaines les bateaux de migrants interceptés pour neutraliser les filières mafieuses d’immigration illégale et éviter les tragédies en Méditerranée.

Interdire la régularisation des étrangers entrés illégalement en France car c’est une prime à l’illégalité.

Constitutionnaliser le principe de plafonds d’immigration votés annuellement par le Parlement pour lever les obstacles juridiques au contrôle de l’immigration (plutôt que les « objectifs annuels définis par le Parlement » que suggère Emmanuel Macron dans sa lettre aux Français).

Restreindre l’immigration familiale (conditions strictes de ressources et d’intégration).

Supprimer le droit du sol pour les immigrés illégaux (conditionner le droit du sol à la régularité du séjour des deux parents).

Imposer des conditions de majorité et d’assimilation pour les naturalisations par décret : pour devenir Français, il faut être majeur et respecter les valeurs de la France.

Reconduire à la frontière les 300 000 clandestins.

Expulser tout étranger incitant à la haine de la France.

Restaurer la double peine (expulsion des étrangers délinquants et criminels) alors que plus d’un prisonnier sur cinq est étranger.

Conditionner l’aide au développement au retour des sans-papiers dans leur pays d’origine.

Renforcer la lutte et les sanctions contre le travail illégal.

Supprimer l’Aide médicale d’Etat et ne prendre en charge que les soins d’urgence et les maladies graves.

Conditionner l’accès aux prestations sociales (RSA, ASPA, allocations familiales et logement) à trois années de cotisations.

Soumettre ces propositions aux Français par référendum : c’est aux Français de décider qui entre en France.