Lutter contre le terrorisme

Les constats :

• Depuis 2012, la barbarie islamiste a fait plus de 250 victimes sur notre sol. Sur les 33 terroristes qui ont frappé la France, les deux tiers étaient fichés pour radicalisation (21) et un tiers d’entre eux de nationalité étrangère (11). 90% étaient connus des services de police pour des faits de délinquance. Combien de morts faudra-t-il pour adapter notre droit à la lutte antiterroriste ?

• Emmanuel Macron ne prend pas la mesure de la menace terroriste : depuis son élection, la barbarie islamiste nous a frappés à cinq reprises à Levallois-Perret, Marseille, Carcassonne/Trèbes, Paris et Strasbourg. Il s’est toujours opposé à la déchéance de nationalité et à la mise en rétention des individus fichés les plus dangereux. Et il a sorti notre pays de l’état d’urgence et ainsi abaissé notre niveau de protection. D’après les chiffres du ministère de l’Intérieur (au 8 mars 2019), il y a eu depuis la sortie de l’état d’urgence :

– Seulement 76 perquisitions antiterroristes contre 4 600 perquisitions administratives sous l’état d’urgence.
– Seulement 115 assignations à résidence (dont 51 encore en vigueur) contre 750 sous l’état d’urgence.
– Seulement 7 fermetures de mosquées salafistes (dont 3 encore en vigueur) alors qu’il en existe au moins une centaine.
– Seulement 20 expulsions d’étrangers radicalisés en 2017 (dernier chiffre disponible) alors que près de 3 400 étrangers sont fichés pour radicalisation à caractère terroriste.

Nos propositions :

Il est urgent de renforcer notre arsenal juridique contre le terrorisme islamiste. Nous proposons des mesures fortes pour enfin livrer bataille contre cet intégrisme qui nous a déclaré la guerre.

Permettre la rétention administrative des individus fichés pour radicalisation les plus dangereux (à plusieurs reprises, les parlementaires des Républicains ont proposé que cette mise en rétention soit possible, en prévoyant l’intervention du juge des libertés et de la détention).

Expulser systématiquement ceux qui ne sont pas Français (près de 3 400 étrangers sont fichés pour radicalisation à caractère terroriste).

Étendre la rétention de sûreté aux crimes et délits terroristes (ce qui permettra de ne pas laisser dans la nature des terroristes toujours dangereux à leur sortie de prison).

Interdire aux personnes fichées pour radicalisation l’accès aux emplois jugés sensibles (écoles, SNCF, aéroports, sites SEVESO…).

Expulser les étrangers qui incitent à la haine de la France.

Fermer systématiquement les mosquées salafistes et interdire les financements étrangers.

Interdire le retour de ceux qui sont partis faire le djihad. Pour éviter tout retour, prendre l’initiative en Irak d’un tribunal pénal international, d’un Nuremberg des djihadistes, pour prononcer des peines d’exception. Ainsi ils seraient jugés, condamnés et détenus sur place. Ils ont trahi la France, ils n’ont plus leur place en France.

Créer une unité de la Garde nationale, constituée d’anciens membres des forces de l’ordre et d’anciens militaires qui pourront porter leur arme en permanence.

Mettre à l’isolement total les détenus radicalisés ou en cours de radicalisation et leur interdire totalement tout accès à un téléphone ou à Internet.