Journée nationale contre le harcèlement scolaire

Ce jeudi 7 novembre marque la 5e journée nationale contre le harcèlement scolaire. Un élève sur 10 en France, soit 700 000 jeunes, dit avoir fait l’expérience du harcèlement à l’école (ministère de l’éducation nationale en 2018), avec dans 5 % des cas, des formes sévères de violences physiques ou morales.
Les familles de victimes dénoncent régulièrement le manque de réactivité de l’institution scolaire et le tabou qui continue de planer sur le sujet. Selon un sondage de septembre 2019 de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP), 65 % des parents se disent « insatisfaits » de la prise en charge du harcèlement scolaire par les établissements.
Selon une étude américaine de 2012 (School Crime and Safety), le harcèlement scolaire n’est signalé à un adulte que dans 40% des cas.

POSITION DES RÉPUBLICAINS

De tragiques faits divers nous rappellent régulièrement la persistance de ce fléau qu’est le harcèlement scolaire. Nous avons le devoir de tout faire pour prévenir et sanctionner le harcèlement scolaire.

PROPOSITIONS POSSIBLES

  • Développer la vidéoprotection dans les établissements : depuis 2002, dans plusieurs écoles britanniques, des caméras ont été installées dans les classes, les couloirs, les cours de récréation mais aussi dans les vestiaires et les toilettes ; des lieux normalement à l’abri des regards, où se déroulent souvent les agressions.
  • Faire preuve d’une extrême fermeté envers les harceleurs, en cas de violences constatées :
    information immédiate des parents des harceleurs et des harcelés ; changement de classe ; obligation de suivre un stage de sensibilisa&on au harcèlement scolaire (aux frais du contrevenant si ce dernier est majeur ou de ses représentants légaux en cas de minorité) et possibilité de suspension des allocations familiales des parents d’élèves violents afin de les responsabiliser.
  • Inscrire dans la loi une défini&on claire du harcèlement scolaire avec des sanctions adaptées. Les Etats-Unis l’ont fait. C’était l’objet d’une proposition de loi des Républicains déposée par Emmanuelle Anthoine en novembre 2018 : le Code pénal prévoit des sanctions pour le harcèlement (depuis 2014, pas uniquement dans la famille ou sur le lieu de travail), mais pas spécifiquement sur le harcèlement scolaire.

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