L’argumentaire de la semaine |
La Commission européenne épingle la France sur la gestion de son budget La Commission européenne confirme que la France a les finances publiques les plus mal tenues de toute la zone euro. Faute d’avoir réalisé la moindre économie en deux ans, et la moindre réforme structurelle, le gouvernement est dans une impasse budgétaire. Notre pays affiche le pire déficit de la zone euro pour la première fois de notre histoire et il n’a aucune marge de manœuvre budgétaire pour la santé, le régalien, les investissements d’avenir… En chiffres : • La France a le pire déficit de la zone euro : en 2019, la France a le déficit public le plus élevé de tous les pays de la zone euro, ce qui n’était jamais arrivé (3,1% du PIB contre 0,8% en moyenne). • La France a une faible croissance et un chômage élevé : en 2019, notre pays a seulement la 24e croissance sur les 28 pays de l’Union européenne et le 4e taux de chômage le plus élevé de l’Union européenne. Le chômage a certes baissé de 0,9 point en deux ans, mais nettement moins vite que la moyenne européenne (- 1,4 point de 2017 à 2019). • Augmentation de la dette française : la dette publique française passerait selon la Commission européenne de 98,9% du PIB cette année à 99,2% en 2021. De 2017 à 2021, la dette française aura donc encore augmenté de 0,8 point alors que l’objectif du gouvernement était initialement de la réduire de 5 points sur le quinquennat. En dehors de l’Italie, tous nos voisins se seront désendettés sur cette période.Sans baisse de la dépense publique, ce sont les Français et les entreprises qui payeront. Attaquons-nous au gaspillage de l’argent public. Nos propositions : • Allocation sociale unique (5 milliards d’euros d’économies de gestion). • Suppression de tous les régimes spéciaux de retraite (en dehors du régalien) et égalité public-privé (5 milliards d’euros d’économies). • Division par deux du nombre de voitures de fonction et rationalisation du parc immobilier (1 milliard d’euros d’économies). • Suppression de l’AME et conditionnement à 3 ans de travail de l’accès des étrangers en situation régulière aux prestations sociales (2 milliards d’euros d’économies). |