D’après les chiffres du ministère de l’Intérieur (sur le seul mois de janvier 2020) :
- Les coups et blessures volontaires ont encore augmenté massivement (+ 21%).
- Les violences sexuelles ont encore augmenté (+ 14%), sans parler des cambriolages (+ 3%), des vols à la tire (+ 16%), des vols de véhicules (+ 4%).
- Même les vols à main armée, qui avaient beaucoup baissé ces dernières années, repartent à la hausse en janvier (+ 6%), ainsi que les vols avec arme blanche (+ 22%).
Selon Eurostat, la France est le 2e pays européen sur 27 pour le nombre d’agressions ramené à la population et seulement le 18e pays sur 27 pour le nombre de prisonniers ramené à la population.
POSITION DES RÉPUBLICAINS
Le gouvernement ferait bien de sortir de son déni sur la situation d’ultra-violence et de détresse des forces de l’ordre. Notre pays fait face à une flambée de violence inédite, le président de la République ose déclarer que « l’insécurité, c’est le sentiment d’insécurité » (propos rapportés par Le Monde, 12 février 2020) alors qu’il y a plus de 100 agressions supplémentaires par jour depuis son élection.
Rappelons que le budget hors dépenses de personnel des forces de sécurité est en baisse de 6% cette année (160 millions d’euros de moins pour le fonctionnement, l’investissement et l’équipement des policiers et des gendarmes). Ce budget hors dépenses de personnel est au même niveau qu’il y a dix ans.
Il est ubuesque que le gouvernement augmente les effectifs sans donner aux forces de l’ordre un minimum de moyens pour faire leur travail.
À l’heure où certains jettent l’opprobre sur nos forces de l’ordre, nous leur réaffirmons notre total soutien. Nous sommes catégoriques : tout dérapage appelle une enquête de l’IGPN et des sanctions. C’est au gouvernement de donner l’exemple et accordant plus de moyens et de considération à ceux qui protègent quotidiennement les Français.
NOS PROPOSITIONS :
- Donner aux forces de l’ordre les moyens de faire leur travail alors que le budget d’équipement des forces de l’ordre baisse de 6% cette année (loi de finances pour 2020)
- Instaurer des peines-plancher exemplaires, notamment pour tous ceux qui s’en prennent aux policiers, gendarmes, gardiens de prison et pompiers ;
- Supprimer l’automaticité des réductions de peine ;
- Adopter une politique pénale beaucoup plus ferme : la place des criminels est en prison ;
- Construire en urgence 15 000 nouvelles places de prison alors qu’Emmanuel Macron a divisé par trois son objectif de nouvelles places de prison sur le mandat (il a été ramené à 4500 par la Chancellerie cet été) ;
- Abaisser la majorité pénale à 16 ans pour répondre à la violence d’une délinquance de plus en plus précoce ;
- Suspendre les allocations familiales des parents d’élèves absentéistes ou violents ;
- Rétablir la double peine pour expulser les étrangers délinquants et criminels alors que plus d’un prisonnier sur cinq est aujourd’hui de nationalité étrangère (de l’ordre de 15 000).