En Europe, l’Italie est particulièrement touchée avec 6 morts et 219 cas de contamination. 11 villes, ce qui représente 50 000 personnes ont été placées en quarantaine dans le nord de l’Italie, les écoles et les universités ont été fermées au moins jusqu’au 1er mars prochain, tous les événements publics ont été annulés.
En France, il n’y a pas eu de nouvelles contaminations avec 12 cas dont 1 mort et 4 personnes guéries. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le monde va devoir faire face à une « éventuelle pandémie ».
Invité le 23 février 2020 sur le plateau de France 2, le nouveau ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran a estimé « très probable » la possibilité de nouveaux cas en France tout en expliquant qu’« il n’y a pas d’épidémie » mais une « situation critique aux portes du pays ». Il a ainsi annoncé de nouvelles mesures en cas de propagation du virus : 70 hôpitaux supplémentaires vont être activés permettant d’avoir un centre hospitalier par département prêt à accueillir les personnes contaminées, les moyens de dépistage vont être multipliés, des masques de protection ont été commandés en quantité. En parallèle, une réunion des ministres de la Santé européens est prévue dans la semaine
POSITION DES RÉPUBLICAINS : Notre priorité première doit donc être de prendre toutes les mesures pour assurer la sécurité sanitaire des Français. Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes a adressé une lettre au Premier Ministre lui demandant de prendre des mesures face à la propagation de cette maladie. Il apparaît indispensable d’envisager toutes les dispositions nécessaires pour empêcher la propagation de cette épidémie : renforcement des contrôles aux frontières ; la mise en place de plans d’urgence pour les départements frontaliers, notamment avec l’Italie ; une mobilisation renforcée des établissements hospitaliers ; une information constante des personnels de santé pour qu’ils puissent détecter plus facilement les cas et les prendre en charge rapidement.